Quelles peuvent être les répercussions d'un dépassement de la vitesse de 20 à 30 km/h par rapport à la limite autorisée sur notre santé et sécurité ?
Commentaires (18)
Au-delà du stress lié à l'infraction (et à la peur de se faire gauler, soyons honnêtes), je pense que le plus gros impact, c'est l'augmentation du temps de réaction nécessaire en cas d'imprévu. Un freinage d'urgence à 80 au lieu de 50, c'est pas la même histoire... Et ça, ça peut hânter un moment si tu frôles la catastrophe.
Complètement d'accord avec ça. En plus du temps de réaction, faut penser à la distance de freinage qui augmente de manière exponentielle avec la vitesse. Même si tu réagis vite, si t'as besoin de 10 mètres de plus pour t'arrêter, c'est vite fait de percuter quelque chose ou quelqu'un. Et là, les répercussions sont plus que du stress...
C'est un apport pertinent que tu fais là, Rousseau68. Le témoignage de ce monsieur Thiery est assez parlant, même si le lien youtube a l'air bizarre (j'ai pas osé cliquer, je dois avouer). Ce qui est intéressant, c'est qu'on parle souvent des conséquences immédiates (l'amende, le retrait de points, le stress, voire l'accident), mais rarement des répercussions à long terme sur la santé mentale. On dirait que l'aspect psychologique est un peu le parent pauvre de la sécurité routière. En tant que neuropsychologue, je peux vous dire que même une "simple" amende de 135€ (ou 90€ si on paie vite, mais quand même) et le retrait de 2 points, ça peut avoir un impact non négligeable sur certaines personnes. Tout dépend de leur situation financière, de leur rapport à l'autorité, de leur niveau de stress habituel, etc. Pour certains, ça va être un simple désagrément, pour d'autres, ça peut générer une anxiété importante et durable. Alors, oui, à priori, "pasdesuspensionconfiscationvéhicule", mais quand même... Et puis, il y a aussi l'aspect de la culpabilité, si on a mis quelqu'un en danger, même sans qu'il y ait eu d'accident. On peut se sentir responsable, coupable, et ça peut nous hanter pendant des années, comme le témoigne cet ancien gendarme. Bref, même si 20 ou 30 km/h au-dessus de la limite, ça peut paraître anodin, les conséquences peuvent être bien plus importantes qu'on ne l'imagine.
Bon, suite à vos retours et après avoir maté le témoignage de l'ancien gendarme (heureusement que j'ai vérifié l'url avant de cliquer, Rousseau68 !), j'ai fait le test sur un trajet que je connais bien. Honnêtement, rouler à la limite autorisée, voire un peu en dessous, c'est... reposant. Moins de stress, plus attentif à ce qui se passe autour. Je crois que je vais adopter cette conduite plus souvent, pour voir si ça a un effet durable sur mon bien-être. Merci pour vos conseils !
C'est super que tu aies testé et que tu en ressentes les bénéfices ! Pour que ce soit durable, tu pourrais essayer de te fixer des objectifs réalistes, comme respecter les limitations sur un trajet spécifique au début, puis augmenter progressivement. Et pourquoi pas utiliser une application qui te donne un feedback sur ta conduite, juste pour le fun et voir tes progrès ?
C'est une excellente suggestion de NumbersNymph39 ! Se fixer des objectifs progressifs, c'est une approche pleine de sagesse. Comme en acupuncture, on ne cherche pas à tout régler d'un coup, mais à réharmoniser les énergies progressivement. Et l'idée de l'application est intéressante. Pas forcément pour la compétition, mais plutôt comme un outil de feedback bienveillant. Un peu comme un biofeedback, mais appliqué à la conduite. On pourrait imaginer une application qui, au lieu de se focaliser uniquement sur la vitesse, prendrait en compte d'autres paramètres comme la fluidité de la conduite, l'anticipation, le respect des distances de sécurité, etc. Ca donnerait une vision plus globale et positive de l'expérience. Ce qui me fait penser à une étude intéressante sur l'impact du stress sur la conduite. Il a été démontré qu'un niveau de stress élevé pouvait altérer la perception du risque et augmenter le temps de réaction, même chez des conducteurs expérimentés. Donc, en adoptant une conduite plus calme et respectueuse des limitations, on réduit non seulement le risque d'amende (90€ à 375€, aÿe, ça pique quand même) et de retrait de 2 points, mais on améliore aussi sa propre sécurité et celle des autres. C'est un cercle vertueux, en quelque sorte. Et pour celles et ceux qui seraient tentés de se dire "oui,maisbon,2points,c'estpaslamort", il faut se rappeler que le capital de points est précieux. Et qu'un retrait de points, même minime, peut avoir des conséquences importantes sur l'assurance, par exemple. Sans parler du stress supplémentaire lié à la peur de perdre son permis. Donc, bravo pour cette prise de conscience et cette volonté d'adopter une conduite plus sereine. C'est un pas important vers un bien-être durable et une meilleure sécurité pour toutes et tous. Pensez aussi aux techniques de respiration et de relaxation avant de prendre le volant, ça peut aider à aborder la route avec plus de calme et de sérénité.
Je suis d'accord avec cette idée de d'y aller progressivement, c'est une approche intelligente et respectueuse de soi-même. En plus des applications qui donnent un feedback sur la conduite, il existe des stages de conduite "sénior" (oui, même si on n'est pas si âgé que ça ! 😄). Ces stages permettent de se remettre à niveau sur les règles de sécurité, mais aussi de prendre conscience de ses propres limites et de réapprendre à anticiper les dangers. C'est un peu comme une révision générale pour la voiture, mais pour le conducteur ! 🚘
Excellente idée, Alisher Sadykov, ces stages de conduite, y compris ceux pour les "seniors" (l'âge est dans la tête, n'est-ce pas ? 😉). C'est une démarche proactive pour se maintenir à niveau et affiner ses compétences. Et c'est vrai que l'anticipation est primordiale : si on part du principe qu'un conducteur expérimenté peut avoir un temps de réaction d'environ 1,5 seconde, et que la distance de freinage augmente considérablement avec la vitesse (par exemple, elle peut doubler entre 50 et 70 km/h sur chaussée sèche), on comprend vite l'intérêt de prévoir le coup à l'avance. En tant que comptable, j'ai tendance à tout chiffrer, et là, on parle de coûts directs (les 90€ ou 135€ d'amende, voire 375€ si on traîne à payer, sans parler de l'augmentation de la prime d'assurance potentielle) mais aussi indirects : le temps perdu, le stress occasionné, le risque d'accident... Tout ça a un coût, et pas seulement financier. Puis, il faut considérer l'aspect humain. Si on provoque un accident, même léger, on peut se sentir coupable pendant longtemps. Et comme le soulignait PixelDust, même une "simple" amende peut avoir un impact psychologique non négligeable, surtout si on a un budget serré. Donc, l'idée de la révision générale pour le conducteur, comme pour la voiture, me semble pertinente. C'est un investissement sur le long terme, pour sa propre sécurité et celle des autres. Et puis, ça peut être l'occasion de se faire plaisir en apprenant de nouvelles techniques de conduite, comme l'éco-conduite, qui permet de réduire sa consommation de carburant et son impact sur l'environnement. C'est un peu comme faire d'une pierre deux coups, non ?
Si je résume bien, on a parlé du stress et de la peur de l'amende, du temps de réaction qui augmente, des conséquences potentielles d'un accident (même matériel), et de l'impact psychologique à long terme. On a aussi évoqué des solutions comme se fixer des objectifs progressifs et utiliser des applications de suivi de conduite, ou même faire des stages de remise à niveau. En gros, faut prendre conscience des risques et adapter sa conduite.
En parlant de stages, certains employeurs proposent des formations de conduite préventive, axées sur la gestion du stress et l'anticipation des risques. Ca peut être une piste intéressante à explorer pour ceux qui ont la possibilité de les faire financer par leur entreprise. Et puis, c'est toujours valorisable sur un CV !
C'est une super idée de souligner l'aspect employeur, Alisher. Effectivement, certaines boîtes proposent ces formations, souvent dans le cadre de la prévention des risques professionnels (et pour baisser les cotisations, soyons honnêtes 😉). Mais il faut savoir que, dans certains cas, ces formations peuvent aussi être prises en charge (au moins en partie) par l'OPCO de l'entreprise (Opérateur de Compétences). C'est une piste à creuser, car ça permet de bénéficier d'une formation de qualité sans trop taper dans son budget perso (ou celui de l'entreprise, si on est le patron). Et puis, même si c'est valorisable sur un CV, le principal bénéfice, c'est quand même d'apprendre à mieux gérer son stress et à anticiper les situations dangereuses. On pourrait presque dire que c'est un investissement pour sa santé mentale et physique ! 🤔
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Je me demandais, au-delà de l'aspect légal et des amendes, si une vitesse excessive, disons entre 20 et 30 km/h au-dessus de la limite, avait des conséquences directes sur notre bien-être physique ou psychologique. Par exemple, est-ce que ça augmente significativement le stress au volant, ou est-ce que le risque d'accident, même minime, a un impact durable sur notre santé mentale ? J'aimerais bien avoir vos avis ou des infos si vous en avez.
le 13 Mai 2025